Plusieurs députés de Loire Atlantique ont cosigné un amendement appelant purement et simplement à l’abrogation de notre Ordre professionnel.
Le conseil interdépartementale de Loire Atlantique et de Vendée compte à ce jour plus de 3300 infirmiers inscrits qui deviennent plus nombreux chaque mois et sont constitués non seulement d’infirmiers libéraux mais également d’infirmiers salariés, qu’ils soient du secteur public ou privé.
Il faut savoir que chaque jour, les assistantes du conseil reçoivent des courriers, mails et appels téléphoniques pour des questions relatives, à la législation, à la formation ou à l’exercice propre de la profession. Que chaque jour nos conseillers respectent leur engagement en répondant de la façon la plus exhaustive possible afin d’éclairer au mieux nos confrères et consœurs sur leurs questionnements légitimes. Que cet engagement est un engagement fort puisqu’il repose essentiellement sur la conviction que nous avons, que le premier rôle du conseil de l’ordre est de conseiller. Cette mission de conseil se fonde sur notre simple ambition de mutualiser les connaissances issues de tous les professionnels de nos départements, afin de les partager avec le plus grand nombre. Cette mutualisation ne peut bien sur exister que sur la base d’un maillage territorial fort et solidaire.
Le conseil à également un rôle de prévention qui doit se développer afin de faire en sorte que les conflits interprofessionnels s’atténuent et se limitent dans la majorité des cas à la conciliation entre pairs. Sachez donc que nous nous y employons ardemment car nous croyons que bien de ces situations résultent d’un défaut de communication ou de connaissances. De la même façon, le conseil est également un interlocuteur attentif des usagers qui parfois nous interrogent sur leur prise en charge et la qualité des soins qui leur sont dispensés, c’est également à ce titre un service rendu à la population.
L’Ordre est une organisation privée qui, aux cotés de ses élus bénévoles et plus de 70 salariés, assure pleinement les missions de service public qui lui ont été confiées par le législateur. Il crée des liens avec les autres professionnels de santé et l’ensemble des organisations qui concourent à la prise en charge sanitaire de nos concitoyens. Ces liens se tissent également au niveau international sur la base d’échanges de pratiques et de valeurs communes à nos professions respectives.
Une suppression de notre institution aurait donc des conséquences humaines et sociales qui pourraient être désastreuses et qui porteraient préjudice à l'avenir de notre profession.
Gilbert GONNEAU
Président du CIDOI Loire-Atlantique-Vendée
Françoise LE GUEVEL
Présidente du CROI Pays de Loire