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                 La vaccination est de nos jours un des moyens de lutte les plus efficaces contre les maladies infectieuses. Outre la protection individuelle, la vaccination s'inscrit le plus souvent dans une politique vaccinale nationale, permettant ainsi de protéger la population dans son ensemble, y compris les personnes plus fragiles ne pouvant bénéficier de la vaccination (nourrissons, personnes porteuses d'une pathologie ou sous traitement immunosuppresseur). Une couverture vaccinale insuffisante, à l'inverse, peut entraîner la résurgence de maladie, comme on a pu le constater entre 2008 et 2012 en France, avec la survenue d’une épidémie de rougeole (plus de 23 000 cas déclarés, plus de 1500 pneumopathies graves, une trentaine de complications neurologiques et 10 décès).

Par ailleurs, si la France a éliminé certaines maladies comme la poliomyélite, d'autres infections restent endémiques dans de nombreux pays. La circulation de tels agents infectieux, du fait de conflits ou de catastrophes naturelles et des migrations de populations pour des raisons touristiques ou géopolitiques, doit inciter à rester vigilant et continuer à vacciner afin que de telles maladies ne se réimplantent pas en France.

Enfin, la vaccination représente un bénéfice médico-économique important, en diminuant le nombre d’hospitalisations et de consultations, limitant ainsi l'impact sur le système de soin lors d'épidémie. Elle permet également d'éviter des handicaps et leur prise en charge parfois lourde (diphtérie) et de diminuer de nombre de décès compliquant certaines maladies (grippe, rougeole, diphtérie…).

La vaccination est donc un réel enjeu de santé publique. Pourtant, cet acte simple et bien toléré est souvent remis en question, dans les médias notamment, entraînant une baisse de confiance dans la population générale mais également chez les professionnels de santé.

Cette méfiance vis-à-vis des vaccins est le plus souvent la conséquence d'une mauvaise information. Concernant les effets secondaires par exemple, si les vaccins peuvent parfois induire des effets indésirables, ces derniers sont le plus souvent limités (fièvre, douleur au point d’injection). Les effets indésirables graves sont essentiellement les risques de réactions allergiques (urticaire, œdème de Quincke, malaise et hypotension) et sont très rares. Les contre-indications éventuelles peuvent être identifiées lors de la consultation avec le médecin, avant toute vaccination, par un simple interrogatoire. Ces effets indésirables graves ou inattendus, survenus dans les suites d’un vaccin, doivent être signalés à la pharmacovigilance (par les professionnels de santé mais aussi par les patients eux-mêmes). Ces programmes de surveillance (plan de gestion des risques requis pour tous les médicaments contenant une nouvelle substance active) sont conçus pour déceler d’éventuels effets indésirables non mis en évidence lors des études cliniques.

Pour autant, un événement qui survient après une injection de vaccin n'est pas forcément lié à cette injection : un lien temporel n'est pas synonyme de lien de causalité. En effet, la vaccination ne protège pas contre la survenue des événements naturels.

Ainsi, ces dernières années, certains symptômes ou maladies ont été associés de manière abusive à une vaccination sans que des études scientifiques n’aient montré de lien de causalité entre les deux. C’est le cas de la vaccination contre l’hépatite B et certaines maladies neurologiques comme la sclérose en plaque (SEP) dans les années 90.  Le vaccin contre l’hépatite B n’induit donc pas la survenue de SEP mais protège au contraire contre une maladie chronique grave (cirrhose, cancer du foie) responsable d’environ 1300 décès tous les ans.

Les adjuvants également et notamment l’aluminium, font actuellement débat. Cette controverse est née en partie de l’hypothèse d’une association entre la présence d’inclusion d'aluminium dans les cellules du deltoïde des personnes vaccinées (lésion histologique spécifique : la myofasciite à macrophages) et un syndrome associant des douleurs musculaires, une fatigue chronique et des troubles cognitifs. La constatation de la présence d’aluminium dans les biopsies a été interprétée comme un lien de cause à effet avec la survenue de ces symptômes. Mais les données scientifiques n’ont à ce jour mis en évidence aucun lien de causalité. Elles ont également montré que la présence de traces d’aluminium au lieu d’injection des vaccins est un phénomène normal et connu que l'on peut apparenter à un «  tatouage vaccinal ».

Les vaccins sont des produits pharmaceutiques contrôlés dont la surveillance est poursuivie après leur commercialisation. Les données de surveillance sont publiées régulièrement sur le site de l'Agence Nationale de Sécurité des Médicaments (www.ansm.fr) et prises en compte pour l'adaptation de la politique vaccinale.

Enfin, la politique vaccinale en France s’appuie sur l’expertise scientifique du haut Conseil de la Santé Publique (HCSP), en particulier du Comité technique des vaccinations (CTV), comité expert indépendant. Les recommandations vaccinales sont formalisées et remises à jour chaque année, en fonction des épidémies en cours et des innovations vaccinales, dans le calendrier vaccinal, publié par le ministère chargé de la santé. Le nouveau calendrier vaccinal 2015 est dorénavant disponible sur le site du ministère de la santé (www.sante.gouv.fr/direction-generale-de-la-sante-dgs).

Au total, les informations (et la désinformation) concernant la vaccination sont nombreuses dans les médias et notamment via internet. Il est souvent très difficile de faire la différence entre le vrai (basé sur des études scientifiques) et le faux (les idées reçues). Pour trouver des réponses, les patients se tournent donc vers les professionnels de santé.

Ces derniers sont donc particulièrement concernés d'une part en tant qu'interlocuteur privilégié auprès de leurs patients et d'autre part en se vaccinant eux-mêmes (grippe) pour protéger ces mêmes patients, souvent malades, plus fragiles et donc plus à risque de complications en cas d’infection, la grippe en particulier.

Le centre de vaccinations polyvalentes du CHU de Nantes est à votre disposition pour répondre à vos questions ou intervenir lors de formation sur la vaccination.

Dr Valérie Briend-Godet

Médecin référent du centre de vaccination du CHU de Nantes

Centre de vaccinations polyvalentes 44 (CVP 44), Centre du voyageur international (CVI)

 

Centre de vaccination du CHU de Nantes

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